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Photographies ⓒ @onni.photo

Je me souviens, enfant, j’ai précocement été attiré par les tableaux.

Les peintures m’emmenaient quelque part, me laissant vaguement choisir ma destination selon le regard que je leur portais.

 

Il y a de ces imperfections qui brouillent les pistes du voyage pictural,

ces choses qui échappent à l’artiste et qui surgissent comme une évidence.

Des fragilités qui s’affirment, nous interpellent et offrent un espace de liberté.

 

Pour moi, toutes les œuvres racontaient une histoire, une temporalité, une idée ou un fantasme.

Je voulais moi aussi relater ce qui me traversait.

Je présente ici mon travail de peintre, de plasticien, de performeur et de modèle-vivant.

BIO

Né à Libramont dans la province du Luxembourg, en Belgique, le 9 mars 1995, Maxime Gougeon fait toute sa scolarité à Bouillon, ville qui bercera toute son enfance et son adolescence. À la majorité, Maxime part faire ses études à Liège.

Dans un premier temps, il commence un bachelier en science-politique à l'ULg avant de s'inscrire en 2014 à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (ESAVL-ARBAL) afin d'étudier l'illustration. 

En 2018, Maxime bénéficie du programme Erasmus+ et part pendant un semestre à l'Université Polytechnique de Valence en Espagne. 

En 2019, Il obtient un diplôme de master en arts plastiques, visuels et de l'espace, option illustration à finalité didactique. Avec son diplôme, Maxime est récompensé par le prix Horlait-Dapsens à Bruxelles.

Maxime commence sa carrière en enseignant l'illustration à l'ESAVL-ARBAL avant d'être professeur de français en région bruxelloise. 

Son travail oscille entre dessin, peinture, mais également performance. C'est en effet avec la performance "Corps vocal" que Maxime exprime de son corps et à l'aide de pastel à l'huile les difficultés que peut rencontrer l'humain face à la parole et à l'expression de sa souffrance.

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DÉMARCHE

Ma réflexion se conscientise par la technique. C’est la matière et la texture du médium qui laissent apparaître successivement des paysages épidermiques, des corps sensitifs et une mémoire sensuelle. Très vite, des questions subsistent face aux peintures qui dialoguent.

 

Sommes-nous face à des souvenirs fictionnels ou des fantasmes factuels ? Témoignage onirique ? Éloge de la rêverie, de la gaîté face aux possibles de l’avenir ? Ou attachement pour la nostalgie, intacte, sans enjeux, baigné dans la plénitude d’un avenir certain ?

 

Le processus est simple : collectionner des sources iconographiques issues d’artistes photographes, se les approprier, y intégrer des images personnelles et les mettre en relation afin de créer un univers fictionnel dans lequel il est permis d’errer. Cette divagation trace un itinéraire, une temporalité, une intimité dans l’interprétation des couleurs, des lumières et des cadrages. C’est une trajectoire visuelle qui offre la possibilité au spectateur d’effleurer un souvenir, de l’embellir, d’invoquer une sensuelle réminiscence. Le spectateur est invité à se raconter des histoires, à tisser des liens avec ses propres anecdotes et rêveries.

 

Très vite, une dualité s’installe. Le fantasme, fictionnel, tourné vers l’avenir ambitieux flirte avec le souvenir, factuel, tourné vers le passé nostalgique. Que se passe-t-il si l’un des deux l’emporte sur l’autre ? Les souvenirs nous placent dans la postérieure par rapport à l’image. Les fantasmes, en revanche, nous mettent dans une posture d’antériorité.

 

Mon intention est de créer un flou dans le rapport complexe qu’entretiennent les images entre elles, provoquant chez le spectateur une sensation impalpable et une perplexité quant au sens des œuvres réunies. Le tissu qui s’installe peut se révéler troublant et dérangeant tant dans la facture (entre réalisme et ré-interprétation de la réalité) que dans la chose représentée (entre le privé intime et le public impersonnel).

 

Mon travail plastique s’inscrit dans un processus de dévoilement, ce sont des confessions visuelles. Je tente de distiller du rêve et du fantasme dans le souvenir pour faire face au temps et à l’indicible.

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